Hall of Famer
Joanne Hewson Rees
Née et élevée à Montréal, Joanne Hewson Rees a commencé à skier sur le Mont Royal avant de se diriger vers sa montagne préférée, Mont Tremblant, où en 1939, son père Joseph Seldon Hewson a construit le premier télésiège de Tremblant. Entre 1948 et 1951, Joanne est devenue une coureuse alpine remarquable tout en étudiant à l’Université McGill. En 1952, elle a été sélectionnée comme l’une des quatre premières femmes à représenter le Canada aux Jeux olympiques à Oslo, en Norvège. Elle a marqué l’histoire en
obtenant les meilleurs résultats en descente et en slalom pour une Canadienne à cette époque. Ses coéquipières comprenaient Lucile Wheeler, Rhoda Wurtele et Rosemarie Schutz. Plus tard cette saison-là, Joanne a terminé 3e dans la descente Arlberg Kandahar.
En 1953, Joanne a rejoint l’École de ski de Mont Tremblant et a saisi l’opportunité d’être entraînée par Ernie McCulloch tout en poursuivant sa carrière de compétition. Elle est devenue l’une des deux premières femmes à être certifiées par l’Alliance des moniteurs de ski du Canada.
Joanne a connu un succès notable au cours de sa carrière de compétition. En 1953, elle a remporté à la fois la descente ouverte canadienne et le Kandahar du Québec. Elle a été sélectionnée pour les Championnats du monde FIS de 1954 à Are, en Suède, où elle s’est entraînée avec Pepi Salvenmoser, qui est devenu plus tard l’entraîneur de l’équipe canadienne. Malheureusement, alors qu’elle s’entraînait à Kitzbühel, un accident a mis fin à sa carrière de course.
Après sa retraite, Joanne a orienté son expérience compétitive vers l’entraînement. Elle est devenue la première entraîneuse, très respectée, de l’équipe féminine de ski de McGill. Elle a contribué à développer plusieurs athlètes féminines qui sont devenues membres de l’équipe nationale. Elle a également cofondé les Ski Jays, un club de ski qui offre des cours de ski aux adolescentes dont les parents ne pratiquent pas le ski. En 1996, Joanne Hewson Rees a été intronisée au Temple de la renommée du ski des Laurentides. Elle sera toujours reconnue comme une pionnière pour les femmes dans le ski, ainsi que pour sa nature intrépide, sa détermination féroce et son esprit inflexible. C’était une femme remarquable, bien en avance sur son temps.